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Articles by Winn Collier

Es-tu fier de moi ?

Dernièrement, je faisais du jogging en écoutant une conversation enregistrée entre un père et son fils de neuf ans. J’étais trempé par la pluie, mais mes yeux l’étaient davantage par les larmes. Le père racontait à son fils à quel point il était heureux lorsque le médecin l’a déposé dans ses bras tout de suite après sa naissance. Il lui a aussi confessé la crainte qu’il entretenait ce jour-là : « Tu sais, j’avais peur... Je devais ramener un enfant noir au Mississippi, un endroit difficile où élever des enfants... selon certaines statistiques, les garçons noirs nés après 2002 ont une chance sur trois de se retrouver en prison. » Puis il a ajouté ces paroles qui font réfléchir : « Mes trois fils sont nés après 2002. »

Un ton gracieux

Un jour j’ai eu un échange difficile avec l’un de mes fils. Il avait fait plusieurs mauvais choix qui exigeaient que je lui parle sérieusement. Cependant, mon fils est sensible et, comme il le fait souvent, il a assumé la responsabilité de son comportement. Même si j’étais fâché contre lui, je lui ai dit que je lui pardonnais. Plus tard, conscient que quelque chose tracassait toujours mon fils, je lui ai demandé ce qui n’allait pas. Il m’a répondu : « Eh bien, tu as dit que tu me pardonnais, mais tu ne l’as pas fait d’un ton aimable. » Mon fils a détecté que j’avais dit les bons mots, mais que ma façon de parler révélait le contraire. Je lui ai dit que je lui pardonnais, mais le ton de ma voix ne reflétait pas la grâce.

Soyez en paix

Il y a peu de temps, je me trouvais dans un cercle de dirigeants de notre Église lorsqu’une femme a ouvert une discussion enrichissante en posant cette question : « Quels sont vos espoirs pour notre Église ? » Plusieurs réponses étaient possibles puisque notre petite communauté espère en de nombreuses choses. Toutefois, ce soir-là, j’ai laissé échapper ceci : « Je souhaite que nous apprenions davantage à résister à l’angoisse de notre monde en croyant que Jésus est avec nous et qu’il est en train de faire quelque chose avec nous. »

Dieu n’entrera pas

Il y a plusieurs années, alors que nous prenions le petitdéjeuner, notre plus jeune fils qui avait cinq ans nous a demandé : « C’est quel jour aujourd’hui ? Est-ce que je dois aller à l’école ? » « Oui, nous sommes mardi », a répondu ma femme. Seth s’est mis à sourire jusqu’aux oreilles. « Mardi ! Aujourd’hui c’est le jour du partage ! » J’ai demandé à Seth de me dire ce qu’il devait partager. Il m’a répondu : « Quelque chose qui commence par la lettre P. » J’ai souri. « Eh bien, tu pourrais apporter... Papa. » « Non », a répondu Seth d’un ton neutre, « tu n’entres pas dans mon casier. »

La vraie vie

Lors d’une conversation avec des amis, plusieurs d’entre eux ont raconté, à tour de rôle, leurs premières expériences avec certains termes du vocabulaire chrétien. Une personne a dit : « Chaque fois que la Bible ou un chrétien mentionnait le mot vie, je pensais que c’était seulement à propos du ciel. Je n’aurais jamais cru que cela touchait ma vie en ce moment ». Nous avons presque tous consenti par un signe de tête. « Il était difficile de comprendre ce qu’il y avait de si génial dans tout ça », a confessé un autre. « Je m’imaginais jouer de la harpe sur des nuages et je me sentais coupable de ne pas être enthousiaste à cette idée. »

L’hospitalité

En 2011, des biologistes de la vie aquatique venus des quatre coins du globe ont concentré leur attention sur un groupe de cachalots dans l’océan Atlantique Nord ; ces derniers avaient adopté un dauphin à gros nez immature. Jens Krause, un écologiste allemand qui étudie le comportement animal, a dit à une source de nouvelles que l’on n’avait jamais observé les cachalots se mêler ainsi à d’autres espèces. Le jeune dauphin souffrait apparemment d’une malformation de la colonne vertébrale et ne pouvait pas nager assez rapidement pour suivre les autres dauphins. Au grand étonnement de tous, les cachalots ont accueilli le dauphin handicapé parmi leur groupe.

Générosité démesurée

Au cours de ma dernière année de lycée, j’ai économisé mon argent afin de pouvoir offrir des cadeaux extravagants aux membres de ma famille. Lorsque la période de Noël est arrivée, j’ai dépensé tout mon pécule (1100 $) pour acheter des cadeaux à mes parents, à ma soeur et à mes grands-parents. Comme je devais bientôt fréquenter l’université, j’ai cru que je n’aurais peut-être plus jamais la chance d’être aussi généreux avec mon argent.

Celui qui déjoue

Wyatt, mon fils de onze ans, aime regarder les vidéos en ligne, Minute Physics. Elles mettent en vedette un jeune professeur et génie qui répond à des questions sur des phénomènes incroyables comme : « Qu’est-ce que la matière noire ? » et « Comment fonctionne le Soleil ? »

La joie de la fidélité

Au début de 2014, le monde a tourné son attention vers Sotchi, en Russie, où les athlètes olympiques poursuivaient la quête de toute une vie. Notre famille aime les Jeux d’été et d’hiver – le faste des cérémonies, le courage et les luttes des athlètes, l’entente entre les pays.

Avec nous

Harrison Odjegba Okene est resté coincé à 30 mètres sous l’eau pendant plus de 72 heures. Il était sur le point de manquer d’air et de foi. Ce Nigérian était cuisinier à bord d’un remorqueur qui a coulé dans l’océan Atlantique en mai 2013. Les 11 autres membres de l’équipage n’ont pas survécu. Harrison a toutefois réussi à atteindre une cabine où il y avait une petite poche d’air, mais la réserve d’air ne cessait de s’amenuiser. La température qui baissait rapidement le faisait frissonner. Réconforté par des psaumes qu’il avait mémorisés, par les prières qu’il adressait à Dieu et par des souvenirs de sa femme, Harrison s’est accroché à la vie. Lorsque les plongeurs sont venus à son secours, ils avaient déjà retiré quatre corps de l’eau et s’attendaient à ce que celui de Harrison soit le cinquième. Mais un des plongeurs a été surpris lorsqu’en étirant le bras pour agripper la main d’Harrison, celui-ci l’a saisi en retour !